Je m'attends à ce que l'IA excelle d'abord dans tout type de travail en ligne - essentiellement tout ce qu'un travailleur à distance peut faire. L'IA fera mieux dans des tâches comme la rédaction de contenu, la préparation des déclarations d'impôts, le service à la clientèle et de nombreux autres emplois. Il s'agit de domaines qui impliquent la lecture, l'analyse et la synthèse d'informations, puis la génération de contenu en fonction de celles-ci. Ces tâches semblent mûres pour être remplacées par des modèles de langage.

Le rythme d'amélioration de la robotique accuse un retard important par rapport à l'automatisation cognitive. Les emplois impliquant un travail physique complexe, guidé et spécifique - comme les chirurgiens, les jardiniers, les plombiers, les bijoutiers et les coiffeurs - pourront peut-être continuer à apporter leur contribution à la société pendant de nombreuses années encore. Les industries réglementées comme la médecine et la fonction publique auront également une implication humaine plus longue, bien que là aussi, je m'attende à ce qu'un nombre croissant de travailleurs humains soient complétés par des systèmes d'IA.

Pour le reste de l'économie, je m'attends à ce que l'IA finisse par être capable d'effectuer toute tâche économiquement utile. Beaucoup s'attendent à ce que l'IA atteigne ce niveau de capacité. Compte tenu de la trajectoire actuelle de la technologie, je pense que l'IA excellera d'abord dans tout type de travail en ligne, à distance ou de travail intellectuel. Ce sont les domaines qui semblent les plus vulnérables à l'automatisation dans les années à venir.

Les travailleurs humains dans ces domaines risquent de devenir moins économiquement précieux que les systèmes d'IA qui peuvent travailler 24h/24 et 7j/7 sans pause. Les entreprises auront de fortes incitations à remplacer les travailleurs humains à haut salaire par des alternatives d'IA moins coûteuses. Les personnes dans ces domaines doivent réfléchir attentivement à la manière de se positionner pour cette transition.